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 Mercredi prochain en Conseil des ministres, le chef de l’État va saisir l’Assemblée nationale par un projet de loi. Elle va prendre en compte les faits  perpétrés pendant les manifestations politiques entre 2021 et 2024.
 Le chef de l’État  entre ainsi dans la dynamique de paix et de sauvegarde de l’unité nationale et la préservation de l’État de droit pour pacifier l’espace politique et pour maintenir la paix.
Le chef de l’État a aussi informé avoir reçu les candidats validés qu’il avait conviés à une rencontre, ce matin. Il précise qu’Amadou Ba et Mohamed Boun Abdallah Dionne étaient les seuls a répondre à cette invitation. Il a, par la même occasion, reçu deux collectifs composés des candidats recalés et des candidats dit « spoliés ».
 Revenant sur le dialogue, il précise que toutes les démocraties ont des moments de fragilité et de violence parfois. Le dialogue et l’amnistie représentent donc deux formes de réconciliation. « Par le dialogue et le pardon,  la démocratie se renforcera », dit-il.
 La situation du pays est inédite, lourde de menaces sur la paix, la sécurité et le bien-être. Il faut mettre un terme à l’adversité politique par le dialogue  pour la paix du pays qui transcende la vie politique et les intérêts partisans », explique le président Macky Sall.
Il appelle ainsi  au sens de la patrie  et de la citoyenneté, avant de réaffirmer ne pas avoir un agenda personnel. « Le 2 avril marquera la fin de mon mandat et de ma mission au Sénégal. Je souhaite qu’on puisse aller vers des élections transparentes après cette date. Je vais saisir le Conseil constitutionnel pour retenir une date ».
Pour rappel, la classe politique et les forces vives de la nation ont été convoquées ce jour à la cérémonie d’ouverture du dialogue national. « Une discussion sans filtre sur la situation du pays pour trouver un consensus ».

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