Le secteur de la pêche est très important dans l’économie du pays selon le secrétaire général du Syndicat national des travailleurs de la pêche et de l’aquaculture du Sénégal (Sytrapas). Selon Oumar Dramé par rapport à la contribution au niveau du PIB national, c’est 3,2%. Pour ce qui concerne les chiffres d’affaires par rapport aux exportations annuelles, le secteur de la pêche peut contribuer jusqu’à 350 milliards de FCFA. Cela avec 500 mille tonnes de débarquements par année. C’est donc un secteur primordial selon le Secrétaire général. En 2022 dit-il, le nombre navires de pêche inspectés s’élève à 3285, pour 6675 pirogues contrôlées. Ces opérations de suivi, contrôle et surveillance des pêches ont permis de réaliser 601 arraisonnements dont 30 navires de pêche industrielle et 571 pirogues de pêche artisanale. Le montant des redevances perçues est de 204
À l’en croire, les nouvelles autorités disent se baser sur le secteur primaire, et que la difficulté dans le secteur de la pêche se trouve dans ce qu’on appelle la raréfaction des ressources halieutiques. Il a ajouté que cela s’explique par le fait que plusieurs facteurs sont l’envahissement des bateaux par rapport aux licences attribuées à certaines navires qui ne respectent pas la réglementation. Il y a aussi des difficultés liées à la surveillance et aux changements climatiques. S’y ajouté l’utilisation des mono filaments.
Par ailleurs le Secrétaire général explique que cela devrait avoir une solution à la seule condition que les acteurs S’asseyent autour d’une table et que les autorités organisent un Conseil présidentiel sur la pêche pour essayer de trouver des solutions qui vont sauver le secteur. Toutefois, M. Dramé se dit convaincu que la pêche devrait faire partie intégrante du socle sur lequel repose toute politique cohérente dans le cadre de l’atteinte de la souveraineté alimentaire prônée par le nouveau gouvernement du Sénégal. « Cette politique ambitieuse qui puise son substrat dans le secteur primaire en général et particulièrement dans la pêche, ne peut donc se réaliser sans le renforcement du personnel et l’amélioration de ses conditions de travail » conclut-il.
Yandé Diop