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La lutte contre le blanchiment de capitaux et le financement du terrorisme est devenue un impératif pour l’intégrité et la stabilité économique et financière des États et du monde. Lors de la 41e plénière du Groupe Intergouvernemental d’action contre le blanchiment d’argent en Afrique de l’Ouest (Giaba), le Sénégal a réitéré son engagement à  lutter contre le blanchiment de capitaux et le financement du terrorisme et la prolifération des armes de destruction massive.

En effet, depuis son avènement le nouveau gouvernement a fait de cette lutte son cheval de bataille.
« Ces fléaux, qui minent nos économies fragiles, détournent nos ressources publiques, décrédibilisent nos institutions, sapent la stabilité et la sécurité de nos sociétés doivent être combattus avec rigueur, détermination, méthode conformément aux normes et bonnes pratiques internationales. Les plus hautes autorités réaffirment l’engagement de haut niveau du Sénégal auprès de la CEDEAO et du GAFI dans la lutte contre le blanchiment d’argent, le financement du terrorisme et la prolifération des armes de destruction massive (LBC/FT/FPADM), conformément à ses convictions pour un système financier international plus intègre, donc plus sûr et plus stable », a soutenu Alioune Dione, représentant du ministre des Finances et du Budget.
Selon Edwin W. HARRIS Jr., directeur général du Giaba, « le monde actuel est indéniablement en proie à des difficultés sans précédent dans la survie de l’espèce humaine. Il est donc urgent que nous collaborions pour prévenir les crimes qui s’ajoutent facilement aux désespoirs sociaux, économiques et politiques auxquels nous sommes déjà confrontés. Dès lors, il s’avère impérieux que nous ne laissions aucune place au blanchiment des capitaux, au financement du terrorisme, au financement de la prolifération et à d’autres formes de criminalité transnationale qui sont autant de vecteurs de la situation déjà difficile dans laquelle nous nous trouvons aujourd’hui ».
Il estime que la vision 2050, la paix, la prospérité et la sécurité ne peuvent être possibles et durables que lorsque « les crimes transnationaux, notamment le blanchiment de capitaux, le financement du terrorisme et d’autres infractions sous-jacentes telles que la corruption, l’abus et le trafic de drogues, la fraude et d’autres formes de criminalité, sont combattus, en ayant à l’esprit l’objectif ultime qu’ils constituent des menaces pour la paix, la prospérité et la sécurité. Paix, prospérité et sécurité restent les socles de la Vision 2050 et c’est à ce titre que le Giaba continuera à travailler avec la Commission de la CEDEAO et les États membres pour envoyer un message clair que la vision 2050 peut être plus réalisable lorsque nous combattons ensemble tous ces crimes qui sont des facteurs qui empêchent la Vision 2050 de se réaliser ».
Lors de cette 41e plénière, les projets de rapports d’évaluation mutuelle, des rapports de suivi et des rapports d’étude sur les typologies liées à la criminalité financière  seront examinés.  
Cela permettra d’apprécier les avancées notées dans la conformité technique et l’efficacité de nos dispositifs nationaux de lutte contre le blanchiment de capitaux et le financement du terrorisme. 

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