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Sans une majorité absolue au Parlement, l’ANC doit chercher un ou plusieurs alliés pour faire élire Cyril Ramaphosa comme président ce mois de juin.

Dimanche, le président sud-africain a appelé tous les partis qui ont pris part aux élections législatives du 29 mai dernier à trouver un terrain d’entente en surmontant leurs différences pour le bien des populations : en tant que dirigeants de partis politiques, en tant que ceux qui occupent des postes à responsabilité dans la société, nous avons entendu la voix de notre peuple et nous devons respecter ses souhaits », a-t-il dit. Des discussions auraient déjà eu lieu entre l’Alliance démocratique qui a obtenu 87 sièges, analyse l’ universitaire, Patrick Bond : 

Il s’agit d’un véritable tournant pour le comité exécutif national, tant pour l’ANC que pour l’Alliance démocratique. L’ANC, préférer a-t-il se contenter d’une cinquantaine de voix avec une coalition de petits partis, dont l’un pourrait être le quatrième parti, les Combattants pour la liberté économique, ou même tendre la main à Jacob Zuma en lui disant : « Revenez, nous vous donnerons le poste de vice-président et votre honneur sera rétabli ».

Si Cyril Ramaphosa tend la main à plusieurs partis, celui de l’ex-président Jacob Zuma, pourrait lui donner des sueurs froides. Après avoir boycotté la cérémonie de proclamation des résultats officiels dimanche, le MK a fait savoir qu’il ne discuterait pas avec l’ANC tant que Cyril Ramaphosa resterait à sa tête. Pour ce professeur, le président sud-africain a plus d’un tour dans son sac : nous connaissons le leadership de Cyril, et je pense qu’il y a beaucoup de certitude dans le leadership de Cyril. Nous comprenons la manière dont les politiques ont été élaborées et je pense que Cyril sera probablement plus enclin à collaborer avec d’autres partis et à permettre ce mélange entre les partis.

Majoritaire, depuis, près de trente à l’hémicycle l’ANC n’a obtenu que 159 sièges sur 400, selon les résultats officiels annoncés dimanche par la commission électorale. L’élection du président de la République doit se tenir dans les semaines prochaines. Le congrès national africain devra jouer son va-tout pour former un gouvernement de coalition.

Avec Africanews

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