Alors que le mercato est officiellement lancé en France, les formations de Ligue 1 font face à deux menaces qui promettent un marché estival compliqué…
C’est officiel, le mercato a ouvert ses portes en France. Les clubs de Ligue 1 et de Ligue 2 peuvent officiellement acquérir de nouveaux joueurs sur le marché afin de renforcer leurs effectifs. Un marché des transferts estival qui a, comme souvent, ouvert ses portes plus tôt que chez nos voisins europeéns, où les clubs devront attendre encore quelques jours pour lancer leurs manoeuvres. Officiellement du moins.
Seulement, ce mercato estival risque d’être un peu plus compliqué que d’habitude pour les clubs français, déjà confrontés depuis longtemps à la concurrence de clubs étrangers avec un pouvoir d’achat supérieur, outre-Manche notamment. Comme l’indique Le Parisien, il y a ainsi la menace saoudienne, pour la deuxième année consécutive. Les écuries de Saudi Pro League devraient encore venir faire leurs courses au sein des écuries européennes et particulièrement françaises cet été, visant les stars du championnat, mais aussi d’autres bons joueurs avec un profil un peu plus discret ainsi que des jeunes à potentiel.
Un flou total
Une problématique à laquelle sont aussi confrontées les autres ligues européennes, et la Liga ou la Serie A risquent aussi d’en souffrir. En revanche, il y a une autre menace spécifique à la France, et elle est encore plus inquiétante : les droits TV. La Ligue 1 n’ayant pas encore de diffuseur, les clubs sont donc dans le flou total. Difficile de recruter ou de budgéter la saison à venir quand on ne sait pas quelles seront les sommes touchées sur la vente des droits télévisuels, dont dépendent ces clubs pour survivre.
Surtout qu’en plus de ça, tout indique que les clubs français recevront finalement moins d’argent que ces dernières saisons, Vincent Labrune visant ainsi un total inférieur aux 700 millions d’euros droits internationaux inclus, quand la LFP perçoit actuellement plus de 800 millions d’euros. Si un club comme le PSG ne devrait pas être trop handicapé par cette incertitude, la majorité des écuries françaises sont dans une situation bien plus complexe…