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Le Sénégal vise l’élimination du cancer à l’horizon 2030 en se fondant sur trois stratégies. Il s’agit pour la stratégie principale, de la prévention primaire concernant la vaccination des filles contre le HPV. La deuxième stratégie est le dépistage et le traitement des lésions précancéreuses et la troisième stratégie concerne les traitements palliatifs. Du moins selon le docteur Badiane coordinateur du programme élargi de vaccination.  Il s’est exprimé en marge de la journée internationale de sensibilisation sur le papillomavirus organisé en collaboration avec la société sénégalaise de colposcopie et de pathologie liées aux papillomavirus. « En tant qu’acteur de la vaccination, nous intervenons dans le premier pilier. Et pour atteindre l’objectif il faudra conjuguer nos efforts ensemble pour vacciner 90% des filles de moins de 15ans, dépister et traiter 90% des femmes pour traiter 10% des lésions précancéreuses » explique le docteur Badiane.

A l’en croire, Chaque jour, il y a 5 nouveaux cas de cancer du col de l’utérus dont 4 décès et c’est une prévalence élevée. Ceci tourne autour de mille cas recensés chaque année. 80 à 90% des cas se soldent par un décès. Le moyen sûr de lutter contre les cancers reste la prévention. « On ne sensibilisera jamais assez il faut toujours continuer à le faire pour atteindre l’objectif. Si c’est atteindre, il faudra le maintenir. Il y a toujours de nouveaux signes pour l’atteindre. Le cancer du col de l’utérus est l’un des rares cancers qu’on peut éviter par la vaccination et elle a été introduite au Sénégal depuis 2018 » dit-il. Il ajoute que « le vaccin est sûr, efficace, disponible sur l’ensemble du territoire et gratuit et cible les moins de 15 ans ». Pour les réticences, le coordinateur du PEV indique qu’il faut continuer la sensibilisation. « On ne doit laisser personne en rade, amener certains à comprendre l’importance du vaccin ».

Sur les effets secondaires de la chimiothérapie, Dr Badiane souligne que certains malades viennent à un stade avancé où il y a plus d’espoir. « On fait juste des soins palliatifs et la chimiothérapie qui est un soin aléatoire. Mais si la maladie est détectée à un stade précoce avec la chirurgie, on peut arriver à guérir ces patients. Avec les stades intermédiaires, la prise en charge avec la radiothérapie couplée aux soins, on peut le guérir. Mais en période métastase pour tous les cancers, le pronostic est compromis » se désole le coordonnateur.

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