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La Cour suprême va statuer ce vendredi 15 mars, sur le recours du PDS et d’autres candidats dits « spoliés ». Ces derniers ont introduit une requête aux fins de référé suspension à la suite d’une requête en annulation des décrets du 6 mars 2024 (2024-690) fixant la date de l’élection présidentielle au 24 mars 2024, du 6 mars 2024 (2024-691) convoquant le corps électoral et du 7 mars 2024 (2024-704) fixant la période de la campagne électorale. En effet, si les requérants obtiennent gain de cause, le processus électoral risque d’être stoppé net.  Il faut noter que la Cour suprême va statuer en audience publique spéciale des référés.

Le Parti Démocratique Sénégalais (PDS) ne lâche pas l’affaire. Après avoir déposé un recours pour l’abrogation du décret convoquant le corps électoral le 24 mars prochain, le parti de l’ancien président Abdoulaye Wade compte saisir la justice. L’annonce a été faite par le président du groupe parlementaire Liberté Démocratie et Changement, Mamadou Lamine Thiam face à la presse ce mercredi 13 mars. 

« Le PDS va prendre ses responsabilités pour que lumière soit faite. C’est pourquoi nous allons saisir les juridictions », a déclaré Mamadou Lamine Thiam. Ce dernier fait savoir que cette nouvelle démarche se fonde sur « des enregistrements sonores qui circulent et dans lesquels on entend une voix proche de celle de Amadou Ba et qui peuvent attester des faits de corruption au sein du Conseil Constitutionnel ». A propos de ce Conseil Constitutionnel, le PDS réclame « la dissolution pure et simple » de l’institution. Les libéraux disent être convaincus que les sages « ne sauraient être des arbitres pour la prochaine présidentielle ». Une échéance qui, martèlent-ils, « ne se tiendra pas sans Karim Wade ». 

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