En attendant la remise du rapport le 17 juin au Président Faye, si cela ne coïncide pas avec la Tabaski, les deux commissions chargées de réfléchir sur la réforme et la modernisation de la Justice ont procédé à la restitution de leurs travaux hier au Centre international de conférences de Diamniadio. «Aujourd’hui (hier), nous arrivons à la dernière étape. Nous sommes parvenus à faire ce travail. Nous avions deux commissions, une commission Réforme et une commission Modernisation de la Justice», a indiqué le facilitateur des travaux, le professeur Babacar Guèye.
A l’ouverture de la séance de restitution des travaux, il a notamment insisté sur le fait que les participants avaient travaillé avec beaucoup d’engagement et de dévouement. Il n’a pas manqué de faire savoir que beaucoup de recommandations sortiront des assises sur la réforme et la modernisation de la Justice. Babacar Guèye a rappelé la recommandation du président de la République allant dans le sens de mener une démarche positive et inclusive. «J’espère que les travaux dans les rapports de commissions vont peut-être le prouver», a-t-il ajouté.
«Il est désormais impératif de traduire nos discussions en actions concrètes», répond le ministre de la Justice, garde des Sceaux, présent à la cérémonie de clôture de cette activité débutée le 28 mai dernier. Pour Ousmane Diagne, les recommandations issues de ces dialogues doivent être mises en «œuvre avec rigueur et détermination» pour aboutir à «la modernisation en profondeur de la Justice». «Nous nous engageons à moderniser notre système judiciaire en profondeur, car une Justice sous influence est une Justice affaiblie. Ensemble, nous construirons une Justice digne de notre démocratie, forte de nos valeurs et respectueuse des droits de chaque citoyen», promet l’ancien procureur de la République.
Avec Le Quotidien