L’avocat français Juan Branco a pris part a une conférence de presse au Centre international de commerce extérieur du Sénégal (CICES). La robe noire a abordé les plaintes déposées devant la Cour pénale internationale (CPI) contre le régime de Macky Sall. Il a souligné « la nécessité de mettre fin à l’impunité et de rendre justice pour les victimes des violences perpétrées sous ce régime. »
Me Branco a affirmé que la décision de poursuivre ou non devant la CPI repose entièrement sur le Sénégal, mais il a fortement encouragé une action résolue contre ceux responsables des actes condamnables. Il a spécifiquement appelé à une « purge massive » des individus impliqués dans ces violences pour empêcher toute répétition de telles atrocités à l’avenir.
Les événements tragiques incluent la mort de 60 personnes ainsi que des milliers de blessés et emprisonnés, selon les dires de Juan Branco. Il a jugé la réparation annoncée par le président Bassirou Diomaye Faye « comme une mesure minimale et a insisté sur l’importance de la justice pour les victimes et leurs familles. »
Pour l’avocat, il est impératif que ceux qui ont ordonné ou commis des actes de violence contre les citoyens sénégalais ne puissent plus occuper des positions de pouvoir et de privilège. Il a déclaré que c’était un devoir envers ceux qui ont sacrifié leur vie pour la justice et la liberté.
Juan Branco a soulevé des doutes sur l’efficacité de la CPI, critiquant son influence potentielle par des intérêts externes. Il a suggéré que le Sénégal pourrait renforcer ses propres institutions judiciaires en mettant en place une Cour spéciale ou d’autres mécanismes pour juger les responsables des crimes.
En conclusion, Me Branco a exhorté le Sénégal à adopter des réformes légales et institutionnelles courageuses pour rompre avec les pratiques de négociation et de protection politique qui prévalent souvent. Il a appelé à un engagement sincère envers la justice et la prévention future des violences, soulignant que cela nécessiterait un changement radical dans la manière dont le pouvoir et la responsabilité sont exercés.
Ndeyefatou