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La fédération internationale des ouvriers du transport (ITF) a tenu une saison de formation pour mener un vif plaidoyer sur la Convention 190 sur la violence et le harcèlement au niveau de ce secteur . L’objectif est d’amener le Sénégal à ratifier ladite convention.

Pour amener le Sénégal à ratifier la Convention 190 sur la violence et le harcèlement, une rencontre de plaidoyer a été tenue, hier. Selon le Secrétaire Général du syndicat unique de travailleurs des transports aériens et activités annexes du Sénégal, Abdoulaye Ndoye, il est question d’œuvrer dans le cadre du lobbying et de la formation aussi du comité des femmes de leur syndicat: »


L’objectif est que le Sénégal ratifie la convention 1690 où les centrales syndicales, les hommes politiques et leaders d’opinion se battent depuis des années. Nous sommes dans un pays qui est cité un peu partout dans le monde, qui est un pays de liberté, de respect et des droits de l’homme. On ne peut pas aujourd’hui être les derniers ou bien être à la traîne pour la ratification de cette convention 190. Avec l’aide de notre organisation mère qui est l’ITF, nous sommes aujourd’hui en train d’outiller nos membres surtout la section féminine pour que le combat puisse être porté au niveau national, pas seulement au niveau de l’aéroport », a-t-il fait savoir avant de poursuivre: « En tant que travailleurs et syndicalistes, nous ne pouvons que porter ce combat pour essayer d’attirer l’attention de l’autorité pour lui dire que c’est hyper important de ratifier telle ou telle convention. Mais, il y un manque de volonté politique ». Il renseigne que les femmes du secteur aéroportuaire travaillent la nuit et sont confrontées à des problèmes de distance, de sécurité, d’égalité salariale et de justice: »C’est pourquoi,cette convention doit être ratifiée afin d’outiller les travailleurs du secteur dans leur globalité car nous sommes dans un secteur où les femmes représentent plus de 50%. Si on prend en charge les agents passage au niveau de l’enregistrement, il y a plus de 60% qui sont des femmes y compris les hôtesses », plaide-t-il.Pour la syndicaliste Mariama Diallo, des actions ont été faites à l’endroit des femmes à savoir des plaidoyers au niveau du ministère de la Femme, de la Famille, au ministère du Travail, à l’Assemblée, les religieux, les handicapés et les universitaires: »


Nous attendons l’installation de l’Assemblée nationale pour aller vers eux afin de leur sensibiliser sur la problématique de la C190″, dit-elle. Et de poursuivre: « Il y a beaucoup de violences basées sur le genre dont les femmes sont victimes. Chaque jour, on rencontre une femme qui est violentée ». En ce sens, elle énumère les violences physiques, psychologiques et verbales dans les entreprises. Elle lance lance un appel au gouvernement, au Président de la République et au Premier ministre pour qu’on ratifie la convention C190. »C’est notre souhait, d’ici décembre ou bien d’ici le 1er mai qui va venir. Cette convention permettra aux femmes de se soulager des violences au Sénégal, des crimes, des femmes violentées, violées ou harcelées », martèle-t-elle.

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