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L’atmosphère est électrique à l’approche des législatives anticipées du 17 novembre. Les tensions montent après trois agressions à Dakar, Koungheul et Saint-Louis, mettant en cause la responsabilité de l’État. Ousmane Sonko, tête de liste de Pastef, pointe du doigt Barthélémy Dias, maire de Dakar et leader de la coalition Samm Sa Kaddu.

Le Premier ministre appelle ses partisans à « riposter aux attaques » et estime que « Barthélémy Dias et sa coalition ne doivent plus battre campagne dans ce pays ». La réponse de l’opposant ne s’est pas fait attendre : « Aucune personne ne peut arrêter ma campagne électorale. Mon engagement envers mes convictions et mes valeurs est inébranlable. J’ai entrepris ce chemin avec une vision claire, celle de représenter la voix de ceux qui croient en un avenir meilleur, un avenir où chaque citoyen est entendu et respecté. »

Guy Marius Sagna, candidat aux législatives sur la liste de Pastef, réagit en interpellant le ministre de l’Intérieur, Jean Baptiste Tine, et son collègue de la Justice, Ousmane Diagne. « Ces agressions sont extrêmement graves. Légitime défense, protection, plainte : Oui. Mais, vengeance : Non », tranche l’ex-député.

L’activiste conclut : « Qui a intérêt à la violence à 5 jours des élections législatives ? Les perdants, mais surtout pas les vainqueurs. »

Le ministre de l’Intérieur admet que, malgré les mesures prises pour une campagne électorale apaisée, certains acteurs envisagent des actes de violence et de sabotage contre les caravanes et autres activités des listes concurrentes. Il informe que des instructions fermes ont été données aux Forces de défense et de sécurité pour fouiller systématiquement les personnes et cortèges suspects, et que toute découverte d’arme entraînera des sanctions prévues par la loi.

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