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La police nationale a mené à bien l’opération de résorption de la décharge de Mbeubeuss. Après quatre jours de tensions et de face-à-face avec certains récalcitrants, les forces de l’ordre ont réussi à libérer les abords immédiats du site.

L’opération a mobilisé 300 éléments du Groupement Mobile d’Intervention (GMI), appuyés par les forces du commissariat d’arrondissement de Malika. Ce déploiement conséquent a permis le démantèlement des cantines et des conteneurs qui s’étaient installés anarchiquement autour de la décharge.

L’intervention s’est également attaquée aux emprises sur le lac de Mbeubeuss. Ces zones, qui servaient de refuge aux récupérateurs de déchets, ont été totalement évacuées, mettant ainsi un terme à une occupation informelle qui durait depuis des années.

Avant le début des opérations, une réunion de coordination a été organisée avec les différents acteurs impliqués. Étaient présents le préfet de Keur Massar, le sous-préfet de Malika, les forces de sécurité (commissariat de Malika et GMI de la banlieue), ainsi que le Programme de Promotion de la Gestion Intégrée et de l’Économie des Déchets (PROMOGED) et les sapeurs-pompiers. Cette concertation a permis d’assurer un déroulement structuré et efficace des opérations.

Cette action marque une avancée majeure dans le projet de résorption de la décharge de Mbeubeuss, un enjeu environnemental et sanitaire crucial. La libération des emprises autour du site devrait faciliter les prochaines étapes du programme de réhabilitation et d’aménagement du lieu.

Toutefois, la réussite de cette mission ne signifie pas la fin des défis. Le relogement des récupérateurs et la mise en place de solutions alternatives pour leur activité restent des questions essentielles à résoudre pour garantir une transition sociale et économique durable.

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