
Nouvellement sortie de prison, Moustapha Diakhaté, ancien président du groupe parlementaire BBY fait face à la presse pour retracer les faits qui ont marqué son arrestation. De sa conduite à la division spéciale de la cybersécurité jusqu’à son placement sous mandat de dépôt, Moustapha Diakhaté n’a laissé aucun détail, pas totalement satisfait des arguments qui lui ont été reprochés tout en évoquant le motif de son arrestation.
« Quand on m’a remis la convocation pour répondre à la cybersécurité, je suis venu plus tôt que prévu. Mais malgré tout, les enquêteurs ont traîné les pieds avant de m’auditionner à 13h06, alors que la convocation était pour 10h. Ils ont voulu me piéger, ce que j’ai esquivé avec prudence. Mais le plus étonnant, c’est qu’ils m’ont remis une note sur laquelle était écrit : “Indice pour insulte à une communauté à caractère national par un système informatique » déclare t-il
Moustapha Diakhaté poursuit ses propos en disant qu’une note lu la été remis en lui demandant de la signer. Chose qu’il n’a pas accepté . C’est par la suite qu’il a été placé en garde à vue à la police de Plateau avant d’être déféré au parquet. C’est devant le procureur qu’il a été informé qu’il était poursuivi pour : « insulte à une communauté à caractère national par un système informatique », mais aussi pour « discours contraire aux bonnes mœurs ».
L’ancien parlementaire rejette ces accusations, disant qu’il n’a jamais tenu de propos insultants en utilisant un système informatique.
Il estime que si son arrestation qu’il considère comme un acharnement sur sa personne, c’est pour lui faire taire, c’est peine perdu. Car il ne compte pas céder ni reculer.
Moustapha Diakhaté ne s’est pas limité sur cela car il dit être prêt à combattre contre les mauvaises conditions que vivent les détenus. Il promet continuer son combat.
Pour finir,Moustapha Diakhaté précise qu’il compte faire appel de cette décision de justice à son encontre et même saisir la Cour de justice de la CEDEAO si nécessaire.