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Karim Wade ne lâche pas l’affaire. Il compte user des voies et moyens pour atteindre son objectif : Celui d’être candidat à l’élection présidentielle du 25 février prochain.  Il a été écarté de ce scrutin, ce samedi 20 janvier, par le Conseil constitutionnel qui a déclaré irrecevable sa candidature. Ce, du fait qu’il avait la double nationalité, au moment de sa déclaration d’honneur datée du 22 décembre 2023.Selon lui, « la récente décision du Conseil Constitutionnel est scandaleuse, c’est une atteinte flagrante à la démocratie ». « Cette décision est fondée sur des prétextes fallacieux. Elle viole mon droit fondamental de participer à l’élection présidentielle du 25 février 2024, alors que j’ai depuis longtemps renoncé à ma nationalité française.  Cette nouvelle atteinte à mes droits de l’homme s’inscrit dans la continuité des nombreuses violations dont je suis victime depuis 12 ans : une détention arbitraire de plus de 3 ans à l’issue d’un procès inéquitable devant une cour d’exception, la CREI, et un exil forcé qui dure depuis 7 ans », a-t-il posté sur X (twitter).

«Dans tous les cas, je participerai d’une manière ou d’une autre au scrutin du 25 février»

« Face à ce nouveau complot judiciaire, annonce Karim Wade, j’ai décidé de saisir les juridictions internationales dont la Cour de justice de la CEDEAO pour défendre mon droit à la candidature à l’élection présidentielle de février 2024 ».Pour finir, le fils d’Abdoulaye Wade a fait savoir que «dans tous les cas, il participera d’une manière ou d’une autre au scrutin du 25 février». «Je demande à nos militants du Parti démocratique sénégalais (Pds), nos sympathisants, nos alliés et aux millions de sénégalais qui me soutiennent de rester mobilisés pour engager à mes côtés le combat contre l’injustice et pour la restauration de l’État de droit », a-t-il déclaré.

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